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journalisme, photos, rugby, musique et voyages

De la neige, mais alors...

Ca faisait bien quatre ans qu'il n'avait pas neigé comme ça sur les Pyrénnées.

Vendredi 26 décembre, je décide de monter au ski, à Puyvalador. Je rentre de Perpignan à 14h. A Paziols (voir ci-contre), il commence à neiger et la route  blanchit à vue d'oeil. Je commence à me demander si je pourrai monter...

Je cherche des informations sur internet pour savoir si les routes sont ouvertes. Pas de bol, la route allant d'Axat à Puyvalador est signalée comme "difficile" avec 20 à 30 cm de neige au sol, salage et déneigement en cours. Bon. Seconde option, passer par les PO, prendre la fameuse RN 116 et remonter par Villefranche et Olette.


Je pars à 15h40 à peu près de Paziols. Je n'ai jamais vu ça de ma vie. La route est blanche de neige. Arrivée à Estagel, l'état de la route s'améliore, mais pas le temps. Il continue de neiger. A Millas, c'est la pluie qui prédomine et la route est juste mouillée. Le trafic s'intensifie à mesure que l'on s'approche de la route des pistes. Je continue. Pour l'instant, ça roule plutôt bien. Ca commence à se compliquer après Villefrance de Conflent. La neige commence à tenir sur la route. Peu après Olette, les gendarmes arrêtent tout le monde et font mettre les chaînes. Comme je suis en 4X4, je peux continuer à rouler. "Vous pouvez y aller, en plus il y a le chasse-neige devant vous", m'explique le gendarme. Ok, super. Sauf que le chasse-neige en question, on le doublera tous à Olette où il terminera son travail. On se demande bien pourquoi il n'est pas allé plus loin d'ailleurs, car c'est après que c'est devenu vraiment impratiquable...

A Thues, première embardée. Je glisse. Je mets le mode "4X4 tracteur". Ca avance tout seul.  Par contre passé Fontpedrouse, aïe aïe aïe... Des voitures commencent à se mettre en travers et les remorqueuses sont de sortie. La nuit tombe. La circulation s'arrête brutalement. On reste coincés pendant au moins 15 minutes sans savoir ce qu'il se passe. J'en profite pour mettre mes chaînes. Puis il faut grimper le col du Paillat, plus facile à dire qu'à faire avec la neige qui recouvre la route. Je monte en seconde, parfois même en première certains tournents. L'arrivée à Mont-Louis est un vrai soulagement... pour moi. Pour ceux qui veulent descendre, c'est fichu. Les gendarmes ont bloqué la route et dévient vers l'Espagne ou le Capcir. Je fais ma deuxième glissade de la journée à hauteur du rond-point de la caserne. Heureusement, j'ai mis de suite les warnings et la voiture derrière a eu le temps de s'arrêter. Finalement, j'arrive à Puyvalador, 3h après être partie. En temps normal, il faut 1h30. J'ai eu du bol, la RN 116 a été coupée dans les deux sens en fin d'après-midi et jusqu'au lendemain midi.


Comme tous les chanceux qui ont pu monter dans la journée, j'ai pu profiter de la poudreuse le lendemain sur les pistes. A Puyvalador, en haut de la station, il y avait 1m 50 de neige. C'était génial !

Sauf qu'avant de pouvoir
chausser mon snow et dévaler les pistes, il a fallu manier la pelle pour libérer la voiture des 40 cm de neige qui la recouvrait et déblayer un passage jusqu'à l'escalier de l'appartement. Un week-end sportif et complet en somme !















PS : Cliquez sur les photos pour les agrandir
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O
C'est marrant : la photo avec la voiture, on dirait une maquette photographiée en studio ! :-)
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M
<br /> ouais mais en fait non, c'est vraiment comme ça que c'était !!<br /> <br /> <br />